Je ne peux lire un livre sans en écrire quelque chose. La plupart du temps ça ne sera lu par personne, ça ne paraîtra nulle part. Ça apparaîtra pourtant, dans l'espace d'une page griffonnée ou seulement dans le ciel de ma pensée. C'est cet espace qui importe à la lecture, il lui faut prendre les airs, rejoindre le monde extérieur, celui dont le lecteur a la clé, peut ouvrir les fenêtres et les portes.
Mon crayon se promène et comme un bec d'oiseau il faufile à l'aventure dans le ciel au-devant de moi. Ainsi les choses m'apparaissent à mesure que je les rejoins, que je les relie à l'espace d'un autre, qui va s'effaçant.
En lisant "À l'Écart" d'André Bucher
Photographie de Gisèle Freund, Two friends watching the sea,1952
Mon crayon se promène et comme un bec d'oiseau il faufile à l'aventure dans le ciel au-devant de moi. Ainsi les choses m'apparaissent à mesure que je les rejoins, que je les relie à l'espace d'un autre, qui va s'effaçant.
En lisant "À l'Écart" d'André Bucher
Photographie de Gisèle Freund, Two friends watching the sea,1952
Les hommes détournés regardent au loin et moi, j'ai vu un soir le nuage que ton crayon-oiseau avait tracé.
RépondreSupprimerAh ?! Quelle chance !
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